L’hopital de Notre Dame à la Rose

Avant de commencer mon article, je voudrais vraiment remercier la direction de l’établissement » L’hôpital Notre Dame à la Rose » qui nous a permis de faire un reportage en ces lieux. Merci beaucoup de nous avoir donné ce privilèges car je sais qu’il n’y a pas beaucoup de monde qui sait l’avoir.

Nous remercions aussi Mercédès du secrétariat sans qui nous aurions surement fait des erreurs dans notre montage et notre article. Et qui a fait la liaison entre nous et la direction.

Dans le reportage de cette semaine, nous voudrions vous faire connaître un endroit à vraiment aller visiter. C’est en fait un musée.

L’Hôpital Notre-Dame à la Rose est un ancien site hospitalier. Celui-ci est situé à Lessines, en Belgique.

Fondé au XIIIe siècle, il possède une longue histoire et une riche tradition dans le domaine des soins de santé.

Voici quelques points saillants sur cet hôpital :

L’Hôpital Notre-Dame à la Rose est l’un des rares hôpitaux du Moyen Âge conservés en Europe. Il fut fondé en 1242 et il est l’un des derniers exemples de site hospitalier autarcique complet.

Son architecture et ses installations reflètent l’histoire de la médecine et des soins de santé à travers les siècles.

L’hôpital abrite un musée de la médecine qui présente des expositions fascinantes sur l’évolution des pratiques médicales, des instruments et des traitements au fil du temps.

L’établissement proposait une gamme complète de services de santé moderne pour l’époque, comprenant des soins médicaux, chirurgicaux, gériatriques, pédiatriques, et bien d’autres encore, adaptés aux besoins de la population locale en ce temps-là.

Il se distingue par son approche humanisée des soins de santé, mettant l’accent sur le bien-être global des patients et sur une prise en charge personnalisée.

En résumé, l’Hôpital Notre-Dame à la Rose de Lessines combine héritage historique et de santé dans un cadre qui met l’accent sur la compassion, la qualité des soins et l’engagement envers la communauté à travers les différentes époques.

Un peu d’histoire …

L’hôpital fut fondé par Alix de Rosoit, épouse de Arnould IV d’Audenaarde. Celui-ci, malgré son âge avancé, fut contraint de repartir à la guerre. Mais il prit soin de rédiger son testament en faveur des pauvres avant de partir.

Fort heureusement, car il décède à la suite de blessures à la bataille de Taillebourg.

Son épouse Alix, héritant de sa grosse fortune réalisa les dernières volontés de son mari en investissant dans la fondation de l’hôpital.

Lors de notre visite, dans certaines pièces, on pouvait encore deviner l’autorité qui pouvait régner chez les sœurs Augustines dans leur vie religieuse. Celle-ci révèle les difficultés et l’austérité auxquelles elles étaient contraintes dans l’espérance du paradis et de leur rencontre avec l’époux divin, Jésus-Christ.

Nous avons parcouru un ensemble de pièces mais aussi tous les couloirs qui rassemblent diverses objets médicaux de différentes époques.

Ça peut être de la vaisselle, des pots de pharmacie ou du matériel plus spécifique.

Dans les meubles, ce qui m’a impressionné, c’est la crédence. Ce fameux meuble contenait les repas après que le testeur les ait goûtés car à cette époque dans les milieux influents, les empoisonnements étaient choses courantes.

La bibliothèque, par exemple, rassemble 3500 ouvrages collectés au fil des siècles. Pas que des livres de médecine mais aussi des ouvrages pieux.

L’infirmerie des sœurs leur était réservée et à l’écart des autres lieux de vie par peur de contagions dans la communauté. Nous sommes également passés dans la pharmacie où les grands meubles de pots à pharmacie tapissent la pièce. On peut y trouver des remèdes aux compositions étonnantes et beaucoup de matériels.

Il ne faut pas oublier que les religieuses de Lessines ont contribué à la création de L’Héliase en 1897. Ce médicament était capable de guérir les plaies, les ulcères et les brûlures.

Ils savaient que l’alimentation était un élément important pour la guérison. Hippocrate disait « Que ton médicament soit ta nourriture et ta nourriture ton remède ».

Vu que l’établissement était en autarcie complète, la nourriture provenait de la ferme, des jardins et des terres de l’hôpital.

Après la cuisine, le réfectoire. Les religieuses prenaient leur repas dans le silence avec l’une d’elles qui récitait une lecture pieuse.

Elles avaient ainsi le profit de la nourriture terrestre mais aussi la nourriture spirituelle.

La pièce où, je pense, j’ai passé le plus de temps à admirer est la chapelle. Elle est juste à côté de la salle des malades du 17ème siècle.

Ce qui montrait qu’on soignait autant le physique que l’âme.

Lors des offices, les deux grandes portes restaient ouvertes pour que les malades puissent suivre la messe de leur lit.

Quand vous êtes assis dans un tel endroit, vos yeux vont partout, il y a plein de choses à regarder :

Les balustres de l’hôtel en bois sculptés, les vitraux, les statues de St-Eloi et St-Ursule.

Il y a plein de jolies choses à contempler.

Dans la salle des malades du 17ème, les alcôves accueillaient chacune deux malades et le petit seau en hauteur permettait d’y brûler des herbes pour tenter d’assainir l’air ambiant. Pour le reste je te laisserais le découvrir par toi-même.

Je pense qu’il est grand temps pour moi de te laisser. Et si cet article t’a plu, je pense qu’il est grand temps pour toi d’aller voir par toi-même l’hôpital.

Alors, regarde les heures d’ouverture sur http://www.notredamealarose.be et puis rends-toi Place Alix de Rosoit à Lessines.