Après Montclus, on a voulu pousser une pointe jusqu’à Aramon qui n’était qu’à 50 Km de là. Pour être complètement honnête avec toi, notre point de chute aurait du être Remoulins mais l’aire était comble .
Certains vont faire la liaison avec Remoulins mais d’autres pas. Mais quoiqu’il en soit nous voilà en route pour 18 Km en vélo dans les vignes.

C’était agréable, mais surtout beaucoup plus court et sécure que sur la départementale. Nous avons eu de la chance car jusqu’à notre point d’arrivé, nous avons eu, après les vignes des pistes cyclables. Juste ce petit bout de route au niveau de Remoulins qui est sur une route normale sinon tout est fait pour les cyclistes.
Nous sommes là, arrivé au pied du pont du Gard. Certains on dû se douter de cette destination et d’autres pas forcemment. 40 ans après pour David et 30 ans pour moi, on redécouvre les abords de ce monument. Personnellement, je suis un peu étonné de voir que tout est commerciale autour de l’endroit avec beaucoup de béton par rapport à il y a 30 ans.
Bref, nous dirons que cela à quand même évolué dans le bon sens en y réfléchissant car il faut bien gérer l’afflut des touristes que se monte à 1.5 millions de visiteurs par année.

L’aqueduc se compose de trois niveaux sur 49 mètres de haut. Il a 47 harches, et sa longueur est de 275 mètres. On dit qu’il aurait servi durant 5 siècles, qu’il a été édifié par les Romains entre 40 et 60 après -JC. Grâce à une pente moyenne de 25 cm/Km selon une estimation, il pouvait acheminer entre 30 et 40.000 m³ d’eau en une seule journée depuis une source située à Uzès, sur une distance de 50 kilomètres jusqu’à Nîmes. Il a le nom de pont du Gard mais en réalité c’est un aqueduc (pont qui sert à transporter l’eau). Non seuelement il transportait l’eau en grande quantité mais la ville de Nîmes pu profiter de celle-ci sous pression (c’est à dire qu’il avait déjà des genres de robinet pour avoir de l’eau). Il est, vous vous en doutez régulièrement confortés et consolidés.
Un peu d’histoire :
La cité romaine, l’antique « Nemausus », célèbre son essor prodigieux au cours du 1er siècle en décidant d’ériger cet actuel célèbre aqueduc, s’inspirant ainsi de la grandeur de Rome, capitale incontestée et phare d’excellence pour tout l’Empire romain. Cette entreprise audacieuse confère à la cité une aura de prestige inédite : l’apparition de fontaines majestueuses, l’avènement de thermes somptueux, et la distribution d’eau courante au sein des demeures opulentes transforment le quotidien des habitants. La salubrité des rues, maintenant assurée par ce chef-d’œuvre architectural, se joint à l’équation du bien-être dans la cité, créant un cadre urbain des plus agréables.

L’aqueduc, telle une colonne vertébrale ingénieuse, transporte l’essence même de la vie (l’eau) à travers la cité de Nîsmes, offrant une abondance d’eau qui irrigue non seulement les nécessités pratiques, mais aussi l’épanouissement culturel et social des habitants. Les fontaines deviennent des points de rencontre incontournables où la vie quotidienne s’entremêle harmonieusement avec l’art et la beauté. Les thermes empreints de luxe et de raffinement, se transforment en lieux de détente et de convivialité, propageant un mode de vie opulent à travers la société.
L’eau courante, jadis un privilège rare, devient désormais accessible dans les demeures des plus fortunés, symbolisant une avancée technologique et sociale qui élève le niveau de vie de la population. Les rues, auparavant poussiéreuses et souvent insalubres, connaissent une transformation radicale grâce à l’aqueduc, contribuant à l’embellissement de l’environnement urbain.
Ainsi, l’aqueduc de Nemausus transcende son rôle fonctionnel initial pour devenir un symbole éloquent du progrès, de la civilisation et du bien-être au cœur de la cité romaine. À travers cette ingénierie audacieuse, la ville proclame son engagement envers le confort de ses citoyens, faisant de chaque recoin de la cité un témoignage vivant de la grandeur romaine et de son influence durable dans le temps.

D’où venait toutes les pierres de l’aqueduc ? dela carrière antique qui était située à 600 mètres en avait de celui-ci sur la rive gauche du Gardon. A oui, au faite, je ne vous ai pas dit, le cours d’eau qui passe en dessous s’appelle le Gardon. L’Estel était donc l’un des principaux lieux d’extraction de pierre utilisée. Des fouilles récentes ont éclairés les historiens en mettant à jour le chantier antique et ses fonts de taille. Ce qui a permis de comprendre les techniques utilisées par nos amis les Romains pour tailler et transporter ces fameux blocs de pierre. Certains étaient transportés par voie d’eau et d’autres par voies terrestres.

Revenons à notre visite…à côté du pont, toujours côté rive droite se trouve aussi, la grotte salpétrière qui est en réalité un abri sous roche datant du paléolithique. Ceel-ci à d’ailleurs librée une des stratigraphie les plus complète (on entend par stratigraphie l’étude des couches géologique)
Petits détails qui va peut-être vous interesser : Quand vous arrivez côté Remoulins, donc côté Rive Gauche, vous êtes du côté baignade, bistrots et restos. Alors que si vous arrivez côté Rive droite, vous vous trouvez du côté musée/cinema et espace d’exposition. Si vous aimez l’histoire, ne faite pas comme nous, prenez la peine de passer par le musée et son cinéma. D’après ce qu’on a entendu après notre passage, vous êtes plongé dans l’histoire de la construction avec une replique à taille réelle pour comprendre le génie des batisseurs Romains.

Quoiqu’il en soit, il faut savoir que ce monument fait partie du partrimoine classé de l’UNESCO.
Bon, il est maintenant temps pour nous de remonter sur nos vélos pour faire les 18 km mais dans l’autre sens pour préparer l’escapade suivante.
Souvenez vous, à l’aller dans la vidéo, nous sommes passé à côté d’un beau château dont nous ne connaissions rien. Mais au retour, nous avons vu son nom, du coup j’ai découvert toute son histoire qui est quand même pour le moins passionnante.
Je vous dis son nom, c’est le château de Rabasse. Il fût construit par Charles Foret, seigneur de Saint-Privat et de Fourne, en 1638 à l’emplacement d’un ancien château fort. L’édifice comporte un corp de logis de style renaissance. A chacun de ces angles, une tourelle en poivriere pentagonale. On dit qu’à l’intérieur reste la cheminée de style renaissance avec des plafonds à la française. Malheureusement, il est privé et ne se visite pas.
Il est temps pour moi de terminer là mon article et de vous mettre ci-dessous les renseignements dont vous aurez peut-être besoin. je vous dis déjà à bientôt pour d’autres aventures.
Le trajet en vélo à travers les vignes
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2 réponses à « De Aramon au pont du Gard par les Vignes »
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