Le château de Bomal-sur-ourthe

On a découvert le château de Bomal sur Ourthe lors de notre premier voyage de l’année 2023. Nous avions dormi pas très loin, aux abords d’une plaine de sport en face de la gare. Le matin, nous avons décidé d’aller nous garer sur le parking du terrain de football non loin de là.

Quand vous arrivez sur le parking, vous devez vous aventurer sur un petit pont qui passe au-dessus de l’Aisne.

Ce cours d’eau qui rejoint l’Ourthe un peu plus loin en contrebas du château.

Vous pourrez apercevoir un petit barrage où l’aisne se partage en deux.

D’un côté pour continuer sa route, et de l’autre pour rentrer dans le parc du château.

Il y a un genre de petite écluse pour gérer le flux d’eau qui y arrive.

Un peu avant le petit pont, vous pouvez apercevoir une petite maisonnette où se trouvent les pompes du réservoir.

Ces pompes amènent l’eau du cours d’eau tout au-dessus de la colline qui se situe à coté de la demeure.

Pour avoir un réservoir tout en haut de cette colline ?

Ils utilisaient cette réserve d’eau dans le temps et peut être encore maintenant, comme dans les jardins de Versailles où d’autres châteaux.

La gravité faisait que l’eau avait une pression naturelle pour faire fonctionner les fontaines du jardin, et cela, sans pompes électriques.

Il y a ce même système au château d’Annevoie pour ceux qui le connaissent.

Le flux du moulin était également régulé avec ce réservoir.

Le meunier savait toujours faire fonctionner sa meule et cela en tout temps.

Elles ont disparu mais les serres, elles aussi, étaient alimentées par l’eau du réservoir. Lorsque vous trainez dans les jardins inférieurs, vous pouvez voir qu’il y a de grandes arches dans le mur que vous suivez.

Ces grands trous étaient situés dans les serres qui étaient accolé a ce même mur.

Les grands trous actuels servaient d’entrée dans les caves attenantes aux serres.

On y conservait les fruits et aliments cultivés sur place.

On entend aussi souvent que dans les châteaux comme celui-ci il y avait une glacière. C’était le cas dans celui-ci aussi. L’hiver, il récupérait la glace qui se formait au-dessus de l’étang pour le mettre dans cette fameuse glacière.

Celle-ci leur permettait de conserver des aliments dans la glace toute l’année. En général, les glacières étaient creusées dans la terre ce qui permettait de conserver également le froid très très longtemps.

Pour être honnête, le parc du château n’est pas très grand, mais quand on s’intéresse à son histoire, il donne tout de suite une autre dimension à celui-ci.

Déjà quand on voit les maisons autour du parc, il y en a qui sont magnifiques et qui donnent une impression d’être à une autre époque.

Le château aurait été érigé aux alentours de 1774. il prône au centre de la ville de Bomal-sur-ourthe. C’est Jean-Basptiste de Hayme de Bomal qui en était l’heureux propriétaire.

Il fut transformé en 1885 par la famille du monceau-de braconnier. Ensuite, il fut racheté par un monsieur du nom de Paul Tintin qui restaura le château mais aussi les abords et le parc entre 2008 et 2012.

Le château a la forme d’un cube.

Il est bâtit en brique et en pierre calcaire.

Sur le devant de celui-ci, la partie que l’on voit du jardin (parc) on peut remarquer un fronton triangulaire reprenant les armoiries de Léonard de Hayne et d’Anne-Ida le comte.

Ceux-ci étaient les parents de Jean-Baptiste.

En continuant notre promenade, nous sommes tombés nez à nez avec l’église de l’immaculée conception. Elle est pour le moment en rénovation. Elle se situe elle aussi en contre bas du château. On passe à coté quand on veut remonter vers la grille d’entrée de celui-ci.

Revenons aux maisons dont je vous parlais tout à l’heure. Ces jolies maisonnettes sont faites en colombage. On appelle cette partie du village « Le Vinâge » Le moulin à eau du château se trouvait là.

La façade arrière du moulin de l’époque a conservé une roue à aubes métallique datant véritablement du XIXème siècle. Au départ, les roues étaient en bois et le mécanisme aussi.

Ce qui était contraignant à l’époque, c’est que comme les hivers étaient très rigoureux, la roue devait être reconstruite chaque année. Et quand les hivers étaient extrêmement rigoureux, alors c’était tout le système intérieur qu’on devait changer également et intégralement.

On peut observer cette roue depuis la rue du Marché dans le village.

Il existait aussi à l’époque, une tannerie qui profitait tout comme le moulin du courant de l’Aisne pour fonctionner.

L’Ourthe à une époque, voyait des Bêtchettes voyager sur l’eau pour transporter des marchandises.

Ce sont ces fameux bateaux à fond plat qui remontaient jusqu’au delà de Barvaux.

Lorsque le chemin de fer s’est développé, les outleux (hommes qui dirigeaient les embarcations) auraient perdu leur travaille suite à cette évolution.

Ceci cloture malheureusement mon article, j’espère que ce dernier vous a plu ? Si oui, dites le moi en commentaire.

Je vous dis à bientôt dans de nouvelles aventures et n’oubliez pas….les aventures remplissent l’âme.

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