Chapelle de la Heidenkirche

Au détour de notre Road Trip N°4 nous avons été jusque à la chapelle de la Heidenkirche. Chouette reste de chapelle comme on les aime, perdu au milieu d’un bois avec comme légendes des histoires à dormir debout.

On adore comme vous le savez les vieux batiments car ils ont une âme, une histoire qui charge le lieu d’émotions, et on aime cela. Imaginer quand on rentre dans une ruine comment les gens vivaient à cette époque c’est ce que je préfère personnellement.

Comme la première fois que je suis arrivée à la Halte Royal, j’étais au milieu de cette Halte en train d’imaginer les personnages de l’époque avec les longues robes, les calèches et les chevaux de l’époque, comme un film en noir et blanc qui repasse dans ma tête.

A proximité, vous avez plusieurs promenades agréables dans les bois de Butten.

J’ai été aussi surprise par un petit mosolé, un genre de petit hotel où se trouvait toutes sortes de petits objets et fleurs que quelqu’un venait surement déposer pour rendre hommage à quelqu’un ou quelque chose pile à l’entre de la chapelle.

On le remarque d’ailleurs sur la vidéo.

Quand je monte les marches pour me diriger vers l’Eglise, à ma gauche se trouve ce petit hotel avec des fleurs, des fées, des morceaux de bois sculptés et des petites statues.

Retournons à nos moutons…

cette fameuse « chapelle » est du 12ème ou du 13ème siècle.

La chapelle de la Heidenkirche se situe dans la commune française de Butten dans le département du Bas-Rhin.

Elle est placée sur un promontoire rocheux au lieu-dit Katzenkopf, dans la forêt communale de Butten, au cœur des Vosges du Nord.

Un peu d’Histoire …

Du fait de son caractère isolé, cette ruine a souvent été considérée comme étant une chapelle, mais il s’agit en fait de l’église paroissiale du village disparu de Birsbach. C’est à la fin du XVe siècle que l’on situe l’abandon du village. Celui de l’église par contre se situe vers 1650, lors de l’introduction de la Réforme protestante dans le secteur de Butten et Ratzwiller.

Le nom de Heidenkirche indique que c’était une église primitive remontant aux premiers siècles.

Elle est dédiée à l’apôtre saint Mathias et donc porte le même nom.

Après la Réforme introduite vers 1560 l’église est abandonnée.

Avant 1914, les pèlerins qui étaient de passage en ce lieu déposaient souvent une offrande dans le vieux tronc d’un hêtre qui poussait au milieu de la nef en ruine, ces offrantes servaient aux mendiants qui passeraient à proximité.

La chapelle fut reconstruite par l’abbé Hemmerter de Lorentzen, en 1954.

Des fouilles entreprises en 1911-1912 dégagèrent les fondations et quelques pierres sculptées. Celles-ci ont permis de définir les vraies dimensions de l’édifice. Il se composait d’une nef longue de 14 m et large de 7,40 m. Le chœur de forme carrée de 4,70 m de côté était surélevé. La façade ouest était prolongée au nord et au sud par un épais mur qui faisait le tour de la nef et du chœur.

L’église était probablement fortifiée car un mur était également pourvu de meurtrières. De nos jours l’église reste le seul témoin de Birsbach, laissant découvrir un magnifique portail en pierres de style gothique.

L’édifice est classé monument historique depuis le 5 septembre 1996 et depuis 1999, un spectacle estival s’y déroule en juillet-août.

Légendes de la Heidenkirche

Les nombreuses légendes attachées aux origines et au nom même de la Heidenkirche (terme qui signifie « église des païens ») ont fertilisées les imaginaires. En voici quelques unes que j’ai trouvée en faisant mes recherches sur cette « Chapelle/Eglise » de la Heidenkirche.

La nuit de Noël, depuis le moulin de la Werkmühle, on pouvait entendre des centaines de voix priant bruyamment à la Heidenkirche. Ces voix partaient ensuite en procession. Arrivées à la Burg, ces voix laissent place à un profond silence, puis à un invraissemblable fracas.

Une autre légende raconte que la nuit de Noël, une petite lumière indiquerait un trésor enterré à côté de la Heidenkirche. Un jour, cinq hommes quittèrent Montbronn, village situé non loin, avec pelles et pioches, en quète du trésor. Alors qu’ils allaient abandonner leur recherche, un coup de pioche frappa un coffre. Lorsqu’ils l’ouvrirent, au lieu du trésor attendu, ils virent surgir un petit homme à la longue barbe blanche. D’effroi, ils s’enfuirent et ne rentrèrent chez eux que trois jours plus tard, frappés d’amnésie. Depuis, plus personne n’a osé chercher le trésor de la Heidenkirche.

Une dernière légende évoque à la fois la Burg, la Heidenkirche et un lieu appelé Steinener Mansberg, ce qui signifie la montagne de l’homme de pierre. La Burg aurait été une ville fortifiée et prospère. Dans cette ville vivait un homme riche qui s’acharnait contre toutes les manifestations du Christianisme. Il faisait tuer les prêtres et détruire les églises.La foi chrétienne ne résista pas longtemps à l’argent et au comportement de cet homme. Seule la Heidenkirche ne fut pas atteinte par l’impiété. Furieux, l’homme ordonna sa destruction, mais dès le premier coup de pioche, les Cieux et la terre s’entrouvrirent et la ville païenne toute entière fut engloutie. Saisi de frayeur devant ce spectacle, pétrifié sur place, l’homme de pierre est condamné à regarder la Heidenkirche qui elle subsiste à travers les siècles

Source : « https://vosgesdunord.jimdofree.com/photos/autres-sites-remarquables/chapelle-de-la-heidenkirche/ »

Je vous remercie vraiment de lire mes articles et vous dis à bientôt !